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Le quotidien de l’enfant : gérer les désaccords avec l’assmat
Tout vous semblait parfait ? 🥲 Une assistante maternelle bienveillante, un bon feeling, une bonne approche avec votre pitchoun… Et pourtant, après quelques semaines de garde, quelque chose cloche : une gêne, un silence, un doute. Comme dans toute les relations, il peut y avoir des désaccords : malentendus, visions éducatives différentes, incompréhensions… Comment repérer les signes d’un désaccord ? Comment ouvrir le dialogue et aborder un sujet délicat ? À qui s’adresser en cas de besoin ? Dans quels cas un signalement ou une rupture de contrat peut être envisagé ?
On vous guide étape par étape ! ⬇️
- 👀 Certains signes (changements de comportement, tensions, silence…) doivent vous alerter.
- 💬 En cas de désaccord, le dialogue reste la première étape à privilégier.
- 🛠️ Il est souvent possible de trouver des ajustements concrets ensemble.
- 🧑⚖️ Si le dialogue est rompu ou que la situation vous inquiète vraiment, faites appel à un tiers (RAM, PMI).
- 🚨 En cas de suspicion de maltraitance ou de mise en danger, un signalement à la PMI peut être nécessaire.
- 📄 La rupture de contrat est un dernier recours si aucune solution n’est possible.
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Les signes d’un désaccord avec l’assmat
Vous sentez que quelque chose ne tourne pas rond, mais difficile de mettre des mots dessus. Les désaccords peuvent être petits (habitudes, communication, organisation) ou plus profonds (ressenti de mise en danger ou non-respect de l’enfant).
Les signes qui doivent vous alerter
- Bébé pleure beaucoup au départ ou au retour.
- Changement brutal de comportement.
- L’assmat devient distante, évite les échanges.
- Vous avez la sensation qu’on vous cache quelque chose.
📢 Bon à savoir :
Un petit malaise ponctuel, c’est normal. Ce qui doit vous inquiéter, c’est le caractère répétitif ou l’intensité de certains signes… Voire la présence de signes physiques inexpliqués (rougeurs inhabituelles, marques…).
Ouvrir le dialogue calmement
Avant d’envisager toute démarche plus formelle, on en parle ! Dans beaucoup de cas, une bonne conversation permet de désamorcer les tensions.
Comment aborder le sujet ? 🤔
- Choisissez un moment au calme, sans enfant.
- Prévenez à l’avance « Je souhaite discuter d’un point qui me questionne.« .
- Parlez en « je » pour exprimer vos ressentis (sans accuser).
- Laissez l’assmat répondre.
- Prenez le temps de l’écouter.
- Reformulez ensemble des solutions concrètes (on oublie pas l’avenant !).
💡 Votre assmat n’a pas forcément perçu votre gêne. Parler tôt peut éviter une escalade inutile et des non-dits.
Trouver des solutions concrètes
Une fois le dialogue engagé, vous pouvez chercher ensemble des idées d’ajustements, sans forcément tout remettre en cause :
- Adapter un rythme (sieste, repas, jeu).
- Mettre à jour un point du contrat.
- Instaurer un carnet de liaison ou un temps d’échange régulier.
- Clarifier une consigne éducative (autorité, autonomie, motricité…).
Être aligné(e) à 100 % avec son assmat est un cas plutôt rare. Ne cherchez pas la perfection (elle n’existe pas). Parlez de vos valeurs et de vos attentes pour construire ensemble un terrain d’entente.
💡 Si le dialogue ne mène nulle part ou que la situation s’envenime, vous pouvez faire appel à une tierce personne.
Quand faire appel à un tiers ?
Quand la communication devient compliquée, que le dialogue est rompu ou que vous ne vous sentez pas écouté(e), faite-vous accompagner :
- Le Relais Petite Enfance (RPE) peut jouer le rôle de médiateur.
- La Protection Maternelle et Infantile (PMI) peut organiser une rencontre ou vérifier le cadre d’accueil.
- Un professionnel de santé (médecin, pédiatre, psychologue) peut vous conseiller.
Se faire accompagner, ce n’est pas « faire des histoires » : c’est agir en parent responsable. ❤️
Signalement assistante maternelle : dans quel cas ?
Parfois, il ne s’agit plus d’un simple désaccord mais d’un vrai doute sérieux. Si vous soupçonnez un comportement dangereux, un manque de soin grave ou une atteinte au bien-être de votre enfant, le signalement est possible et nécessaire.
Dans quel cas envisager un signalement ?
- Votre enfant présente des signes persistants de détresse ou de peur.
- Vous avez constaté ou entendu quelque chose d’alarmant (violence, négligence, propos déplacés).
- L’assmat refuse catégoriquement d’aborder vos inquiétudes.
- Le cadre d’accueil semble non conforme ou insécurisant.
Comment faire un signalement ?
Le signalement se fait auprès de :
- La PMI du département de votre assmat,
- La mairie, qui pourra transmettre auprès des services compétents,
- Du procureur de la République, via un courrier.
- En cas d’urgence, vous pouvez appeler le 119 (Allô Enfance en danger).
📢 Attention ! Signalement ne signifie pas rupture du contrat : c’est une alerte auprès du service compétent. Il peut déclencher un contrôle, une enquête ou une suspension d’agrément.
Les risques du signalement pour l’assmat
Un signalement peut avoir de lourdes conséquences pour l’assistante maternelle, mais ne mène pas forcément à une sanction.
Il déclenche automatiquement un examen de la situation par les services de la PMI, qui vont chercher à comprendre ce qu’il se passe. Durant cette période, l’agrément de l’assmat est suspendu : elle ne peut plus exercer et doit prévenir les parents en temps et en heure.
Les conséquences
Selon la gravité des faits ou suspicions, cela peut entraîner :
- Une visite de contrôle au domicile de l’assmat, avec ou sans préavis.
- Un entretien avec l’assmat, voire avec les parents concernés.
- Une mise sous surveillance temporaire ou un accompagnement pédagogique.
- Une suspension provisoire de l’agrément, à effet immédiat.
- En dernier recours : un retrait d’agrément, ce qui signifie l’interdiction d’exercer.
📢 Bon à savoir :
Les services sociaux n’agissent pas sans éléments concrets. Un simple signalement, injustifié ou non, ne suffit pas à retirer l’agrément.
Rupture de contrat en dernier recours
Si la relation ne peut pas être réparée, il est parfois nécessaire de mettre fin au contrat. Ce n’est pas une décision facile, mais elle peut être la bonne pour protéger votre enfant.
À savoir :
- Respectez les modalités prévues dans le contrat (préavis, documents, indemnités).
- Gardez un ton respectueux dans les échanges, même si la relation est tendue.
- Expliquez votre décision clairement, sans entrer dans les détails émotionnels.
💡 Si la rupture suit un signalement, la PMI pourra aussi vous orienter vers des solutions d’accueil transitoires.
Quelle est la différence entre un désaccord et un signalement ?
Un désaccord concerne une organisation ou une différence de point de vue. Un signalement est fait lorsqu’on pense que l’enfant est en danger ou mal traité. Les démarches ne sont pas les mêmes, et n’entraînent pas les mêmes conséquences, notamment pour l’assmat.
Que devient l’assmat si un signalement est avéré ?
La PMI peut décider d’un contrôle, d’un accompagnement, d’une suspension provisoire ou d’un retrait d’agrément si la situation est grave. Chaque situation est évaluée au cas par cas.
Que faire si je ne me sens plus en confiance ?
Fiez-vous à votre ressenti, il vous trompe rarement ! Prenez du recul, observez les faits et communiquez avec l’assmat. Si la confiance ne revient pas, parlez-en à un tiers neutre (RPE, PMI) pour faire le point.
J’ai des doutes sur le traitement de mon enfant, que faire ?
Notez précisément ce qui vous inquiète, prenez des photos si besoin, puis échangez avec votre assmat. Si le doute persiste, contactez votre PMI ou le médecin de l’enfant pour faire constater les faits.
Et si mon assmat refuse de coopérer ?
Vous pouvez tenter un dernier échange ou proposer une médiation via un tiers (syndicat, RPE, PMI, proche…). Si le dialogue est impossible et que le malaise persiste, la rupture du contrat (avec indemnités) peut être nécessaire pour le bien de votre enfant.