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Bien-être au quotidien : Prendre soin de soi en tant qu’assmat

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Chapitre 6

Santé d’assmat : prévenir et gérer l’épuisement professionnel

Le métier d’assistante maternelle est aussi enrichissant qu’épuisant. Entre les rires (et les pleurs) des enfants, les p’tits bobos à soigner, les horaires à rallonge et la gestion administrative, le quotidien peut vite se transformer en un marathon… Sans ligne d’arrivée ! 🤯 Et si on prenait un instant pour parler prévention, organisation et bienveillance envers soi-même ?

Parce que bien s’occuper des autres, c’est avant tout prendre soin de soi. 🥰

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👉 Prendre soin des autres, c’est déjà un métier. S’alléger l’administratif, c’est un vrai soulagement 😌 Avec la Gestion Pro, concentrez-vous sur l’essentiel : vos p’tits loups.

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Le burn-out, c’est quoi exactement ?

On va casser un mythe tout de suite : non, ce n’est pas juste « être fatiguée ». Le burn-out, ou épuisement professionnel :

  • Résulte d’une fatigue profonde, qu’elle soit physique, mentale ou émotionnelle.
  • Survient quand on s’investit intensément dans son travail, souvent sans relâche.
  • Apparaît petit à petit, surtout quand l’investissement n’est plus en équilibre avec la reconnaissance, les pauses, ou le soutien reçu.

Chez les assistantes maternelles, cette fatigue s’installe sans prévenir, portée par des journées à rallonge, un rythme soutenu, peu de pauses et une charge mentale qui déborde. 🤯

💡 Eh non, ce n’est pas un caprice, ni un coup de mou, ni quelque chose qui peut être réglé avec une sieste : c’est un vrai signal d’alarme que le corps et l’esprit envoient.

Les symptômes typiques du burn-out

  • Une fatigue persistante, qui ne passe pas avec le repos.
  • Une perte de motivation et une sensation de vide au travail.
  • Des réactions émotionnelles disproportionnées : irritabilité, colère, tristesse.
  • Un désengagement progressif, voire une indifférence vis-à-vis des enfants.
  • Une baisse de confiance en soi et un sentiment d’inefficacité.
  • Une envie de s’isoler, de se couper des autres, y compris de ses proches.

💡 L’épuisement professionnel ne surgit pas d’un coup : il s’ancre par petites touches, souvent invisibles au départ. Prêter attention à ces signes permet de réagir à temps.

Les causes fréquentes de burn-out chez les assmats

On vous rassure tout de suite : ce n’est pas vous, c’est l’accumulation ! Le burn-out n’est pas le fruit d’un manque de motivation, bien au contraire.

L’effet “boule de neige” du quotidien :

  • Tâches ultra-répétitives : laver, changer, porter, ranger, recommencer… Avec parfois le ressenti d’un travail à la chaîne.
  • Sollicitations physiques : enfants à porter, jouets à ramasser, vigilance permanente = douleurs articulaires fréquentes (dos, poignets, épaules).
  • Sollicitations morales : bruits, cris, caprices, pleurs constants… Qui pèsent sur le moral, même si on adore les enfants.
  • Relations tendues avec les parents employeurs :
    • Retards fréquents (le matin ou le soir),
    • Paiement du salaire décalé ou déclaration Pajemploi anticipée,
    • Manque de reconnaissance ou de gratitude,
    • Intrusion dans la vie privée (sms à toute heure, remarques mal placées),
    • Communication floue : oublis de produits, non-dits, manque de confiance.
  • Charge mentale invisible : devoir tout gérer sans relais (surtout à domicile), enchaîner sans transition la journée de travail et la vie de famille.

Ce sont toutes ces petites choses du quotidien (qui paraissent pourtant anodines) qui, une fois mises bout à bout, finissent par devenir insupportables. 😱

Comment se préserver ?

En prenant soin de son corps et de son moral ! Plus facile à dire qu’à faire, on sait ! 😉 On vous donne tous nos meilleurs conseils pour prendre soin de vous au quotidien et trouver le bon équilibre entre votre vie de famille et celles avec vos p’tits loups. 👇

Les bonnes pratiques à mettre en place

  • Se créer une routine de pause, même 10 minutes, suffit.
  • Respirer, méditer, étirer son corps doucement dans la journée.
  • Garder un carnet de gratitude ou de réussites perso.
  • Pratiquer une activité rien que pour soi (lecture, marche, yoga…).
  • Déconnecter après les heures de garde : les messages peuvent attendre.
  • Participer à des formations sur le bien-être au travail.

Se faire accompagner

Il n’y a aucune honte à lever la main ! Être bien entourée, se sentir écoutée et soutenue peut faire toute la différence. 🥰

On vous recommande de :

  • Parlez à votre médecin traitant ou un professionnel de santé mentale.
  • Rejoindre un réseau local d’assmats pour échanger sans jugement.
  • Participez à une formation spécialisée (ex : « Prévenir le burn-out »).
  • Contactez votre RPE, qui peut orienter.
  • Osez dire “je ne vais pas bien est déjà un grand pas.

Changer son organisation

Une bonne organisation = du stress en moins. Quand les journées sont mieux cadrées, l’imprévu fait moins peur et la charge mentale diminue. 😮‍💨

Nos conseils :

  • Planifiez les activités et les temps calmes à l’avance.
  • Regroupez les tâches répétitives pour éviter de s’éparpiller (quand c’est possible).
  • Gardez une marge dans son emploi du temps (pour respirer et souffler un peu).
  • Utilisez un tableau ou une appli pour visualiser la semaine.
  • Demandez du renfort si on est en MAM : vous n’êtes pas seule !

📢 Bon à savoir :

Des applis toutes simples comme Trello, Notion, Nounou-top, ou même un tableau effaçable peuvent vous aider à planifier vos semaines et à visualiser les journées à venir !

Apprendre à dire non

Dire non, c’est se dire oui, aussi bizarre cela peut paraître ! 😉 Refuser certaines demandes, c’est aussi poser ses limites, se préserver… Et continuer à exercer son métier avec plaisir, sans s’épuiser.

C’est-à-dire ? 🤔

  • S’affirmer : Refuser un contrat si les horaires ne vous conviennent pas.
  • Préserver son énergie : Dire non à une garde d’appoint en soirée, surtout après une journée déjà bien remplie.
  • Déconnecter : Ne pas répondre aux messages pro tard le soir ou pendant vos temps off.
  • Poser un cadre : Énoncer clairement vos limites avec les familles, dès le départ, avec bienveillance mais fermeté.

La petite astuce ? Préparez à l’avance des phrases toutes prêtes pour dire non : “Je comprends votre besoin, mais je ne suis pas disponible sur ce créneau.” ou “Ce point n’est pas prévu dans notre contrat, je vous propose qu’on en reparle ensemble.”. Ça aide à ne pas céder sous la pression !

Que faire en cas de burnout ?

  • Ne restez pas seule : parlez-en à une amie, à votre famille, à d’autres assmats… Rien que le fait de poser des mots peut déjà apaiser.
  • Exprimez ce que vous ressentez : la colère, l’épuisement, l’injustice… Tout a le droit d’exister.
  • Prenez de vraies pauses, même courtes : fermez les yeux, respirez, écoutez une musique qui vous fait du bien. Chaque micro-moment de recentrage compte.
  • Testez une appli de relaxation ou de méditation : quelques minutes dans la journée peuvent suffire à relâcher la pression.
  • Rejoignez un groupe de parole ou une formation autour du bien-être : on se sent moins seule, et on repart avec des clés concrètes.
  • Faites-vous accompagner : médecin, psychologue, sophrologue… Ces professionnels sont là pour vous écouter sans jugement et vous aider à sortir la tête de l’eau.
  • Osez en parler aux familles : si les conditions deviennent trop lourdes, il est essentiel de poser les choses calmement avec vos employeurs. Votre santé passe avant tout.

📢 Bon à savoir :

Demander de l’aide n’est pas un aveu de faiblesse, bien au contraire ! C’est être courageuse et faire preuve de lucidité quant à la situation actuelle. Vous avez le droit de vous préserver, vos besoins sont tout aussi importants que ceux des autres. ❤️

À qui demander de l’aide ?

En premier lieu, à votre médecin traitant. Puis vous pouvez :
– Faire appel à un(e) psychologue ou une assistante sociale.
– Votre RPE peut également vous orienter vers les bons interlocuteurs.
– À d’autres assmats : les groupes d’échange sont parfois salvateurs.

Comment en parler aux familles ?

Avec douceur mais fermeté. Expliquez que vous traversez une période difficile et que vous avez besoin de réaménager certains aspects de votre quotidien (horaires, jours de garde, sollicitations..). Si les familles ne sont pas réceptives, vous pouvez vous rendre chez votre médecin traitant pour faire constater votre état.

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