Je n’ai pas confiance… Et si j’espionnais ?

Vous laissez votre enfant, et vous voulez savoir comment se passe la garde au quotidien ou pire, vous avez un suspicion de gros problèmes ou de maltraitance ? C’est dur de faire confiance, c’est normal d’être curieux. Il est sain et même souhaitable d’instaurer une saine surveillance de sa nounou. Mais mettre un micro ou une caméra c'est déjà aller beaucoup plus loin. Même si la vidéosurveillance est aujourd’hui facile et abordable, elle pose des questions de fond, y compris légales. L’espionnage de votre nounou n’est pas sans conséquence sur la relation que vous aurez avec elle.

Pour protéger son enfant, jusqu’où peut aller la surveillance ?

La vidéosurveillance est fréquente. Et certains fait divers montrent qu’elle peut être utile. Voir ici , ou là . Mais elle peut constituer une atteinte à la vie privée, délit pour lequel son auteur peut être condamné à une amende pouvant aller jusqu’à 45000 euros et à un an emprisonnement. Pour éviter d’entrer dans ce cadre, vous devez :

• justifier d’un intérêt légitime pour installer la vidéosurveillance
• prévenir la nounou de l’installation de la caméra. Cette discussion vous permettra aussi d’expliquer vos craintes.

Bien entendu si vous soupçonnez votre nounou de maltraitance, vous vous voyez mal la prévenir de l'installation d'une caméra...

Certaines nounous demandent d’elle-même une télésurveillance, qui leur permet de mieux s’occuper des enfants (en surveillant la sieste par exemple), et éviter la suspicion des parents.

Les caméras, et les micros

S’improviser Big Brother, c’est facile. Webcam, mouchards, caméras espion,… des sytèmes très discrets, faciles d’utilisation et efficaces sont à votre disposition. Pour le même prix qu’un babyphone classique (environ 70 euros), vous pouvez trouver des systèmes perfectionnés, que vous pouvez utiliser et consulter de votre lieu de travail.