L’arrêt de l’assmat pour maladie professionnelle : ce qu’il faut savoir

Petit coup de mou niveau santé à cause du boulot ? Pas d’inquiétude chère assmat ! 😉 Prenez le temps de souffler et de vous soigner. Maladie pro, contrat, argent… Comment faire reconnaître son arrêt en maladie professionnelle ? Quid de la rémunération ?

On décortique le sujet pour vous ! ⬇️

La maladie professionnelle, c’est quoi ?

C’est une maladie qui a été provoquée par votre travail ou aggravée à cause de lui. 👩‍👦

Les petites (ou grandes) marques laissées par votre quotidien d’assistante maternelle :

• Port des bout’choux à répétition (et on sait qu’ils ne pèsent pas que 3 kg hein !).
• Trajets en poussette sous la pluie, dans les escaliers ou en montée.
• Gestes répétés toute la journée (ramasser, ranger, porter, se baisser, se relever…).
• Ambiance sonore bien chargée (pleurs, cris, comptines en boucle…).
• Microbes à gogo en hiver, rhino partagée, gastro express… merci la collectivité !
• Et parfois même une pression psychologique : surcharge, fatigue mentale, stress.

💡 Si l’un de ces maux est reconnu comme étant lié à votre activité professionnelle, alors il peut être considéré comme une maladie professionnelle. Et pour être reconnue automatiquement, la maladie doit figurer dans le tableau officiel de la Sécurité sociale.

Quelles sont les maladies professionnelles pour les assistantes maternelles ?

Eh oui, votre quotidien d’assmat vous expose à plusieurs risques qui peuvent justifier une reconnaissance de maladie professionnelle :

• Troubles musculo-squelettiques (TMS) : douleurs aux épaules, poignets, dos… Liés aux gestes répétés et au port d’enfants.
• Tendinites (épaule, poignet) à force de bercer, porter, ranger…
• Lombalgies (mal de dos chronique), souvent causées par des postures contraignantes.
• Stress, épuisement professionnel, troubles anxieux liés à la charge mentale.
• Maladies infectieuses (bronchiolites, gastro, grippe…) fréquentes en collectivité.

Quelles démarches pour faire reconnaître en maladie professionnelle ?

• Consultez votre médecin traitant pour obtenir un certificat médical indiquant le lien entre la maladie et votre activité pro.
• Remplissez le formulaire « Déclaration de maladie professionnelle » (formulaire Cerfa n°60-3950). 📜
• Envoyez le formulaire à votre caisse d’Assurance Maladie, accompagné :
  • du certificat médical,
  • de vos bulletins de salaire,
  • et de tout document utile (ex. : planning, description des tâches, etc.).
• Attendez la réponse : la CPAM dispose d’un délai de 120 jours maximum pour statuer.

💡 Vous pouvez suivre votre dossier directement depuis votre compte Ameli. Pratique et rassurant !

Quelle indemnisation durant l’arrêt ?

Vous avez fait toutes les démarches, et votre maladie professionnelle a été reconnue ? 👏

On vous explique tout sur quel type d’indemnisation vous pouvez percevoir 💰 :

• Indemnités journalières versées par l’Assurance Maladie, sans délai de carence (elles commencent dès le 1er jour d’arrêt).
• Leur montant dépend de votre salaire brut des 12 derniers mois, et représente environ 60 % à 80 % du salaire journalier de base.
• Si vous avez plusieurs employeurs, tous vos salaires sont pris en compte dans le calcul.
• Les frais médicaux liés à la maladie professionnelle sont pris en charge à 100 % sur la base du tarif Sécu.
• En cas d’arrêt de longue durée, vous pouvez bénéficier d’une rente si des séquelles sont constatées à la reprise.

Quelles conséquences sur le contrat ?

Maintenant qu’on a tout fait, que se passe-t-il pour mon (ou mes) contrat(s) 📝 ?

• Le contrat de travail est suspendu, pas rompu.
• Les parents n’ont pas à vous rémunérer pendant cette période (c’est l’Assurance Maladie qui prend le relais).
• À votre retour, le contrat reprend là où il s’est arrêté, avec les mêmes conditions d’accueil.
• L’ancienneté continue de s’accumuler pendant l’arrêt maladie reconnu d’origine professionnelle.
• Si la durée d’arrêt est longue, il est possible de réadapter le contrat à la reprise, avec l’accord des deux parties.
• Le parent employeur ne peut pas rompre le contrat pendant votre arrêt pour ce motif.

Vous êtes protégée, votre poste est maintenu, et vos p’tits loups vous attendent au chaud ! 😉